C’est seule, face à ses émotions, qu’Alexandra forge véritablement sa signature.
De la variété à l’électro, du rock à l’orchestral, elle refuse les frontières musicales.
Son univers est un mélange d’audace et de justesse émotionnelle, une quête de vérité dans un monde trop formaté.
En 2005, elle signe ses premiers projets majeurs — Newstyle, Varencia et Spirituelle — des œuvres hybrides, vibrantes, où la spiritualité se mêle à la modernité.
Elle compose également pour le cinéma, notamment des courts-métrages diffusés sur Canal+, et prête son talent à de nombreux artistes qui reconnaissent en elle une rare empathie musicale.
Mais le chemin n’a rien d’un conte de fées.
Désabusée par certaines collaborations, Alexandra décide de tout quitter pour se ressourcer.
Elle s’installe à la campagne, loin du tumulte. Là, le silence devient son allié.
Elle apprend à écouter autrement : la nature, les vibrations, la lumière.
De cette introspection naît une renaissance artistique.
“J’ai beaucoup donné, j’ai beaucoup appris. Aujourd’hui, je compose avec ce que je suis, pas avec ce qu’on attend de moi.”
Cette maturité donne naissance à EDENE PROD, son studio indépendant où se rejoignent musique, image, spiritualité et émotion pure.
Alexandra y façonne des créations cinématiques, des ambiances vibratoires et des œuvres sonores qui dépassent le cadre musical.
Ses compositions accompagnent films, jeux vidéo, bandes-annonces et projets humanitaires, mais toujours avec la même intention : réveiller la conscience et toucher le cœur.
Aujourd’hui installée à Amboise, Alexandra Edin poursuit sa route entre lumière et ombre, intuition et technique.
Ses albums récents — The Angel in the Dark, Kingdom, ou le titre OM — témoignent d’une évolution vers une musique plus spirituelle, plus incarnée, presque méditative.
“Composer, c’est parler le langage de l’âme.
Ce que je ne peux dire, je le fais vibrer.”
Une artiste libre, complète et singulière, qui n’a pas choisi la musique : la musique l’a choisie.
À treize ans, elle rêvait d’archéologie et d’aventures enfouies. Rien ne la prédestinait à la musique, sinon ce besoin instinctif de comprendre ce qui se cache derrière les apparences.
Les civilisations anciennes, les symboles, les mystères… tout cela nourrissait déjà son imagination.
Ce n’était pas encore de la musique — c’était une vibration intérieure.
Née à Saumur en 1980, Alexandra Edin grandit dans un univers à part.
Un monde d’images, de contes et de rêveries, où la magie médiévale et la sensibilité d’une enfant solitaire façonnent une personnalité hors norme.
À l’école, on la dit “ailleurs”. Et c’est vrai.
Elle observe, elle ressent, elle comprend autrement.
Cette différence, souvent mal comprise, deviendra plus tard sa plus grande force : la capacité à traduire les émotions en sons.
À quatorze ans, les mélodies s’imposent d’elles-mêmes.
Elles naissent dans sa tête, sans partition, sans instrument.
Elle les entend, les ressent, les respire.
Et à dix-sept ans, armée d’une simple console de jeux vidéo, elle compose ses premières musiques.
Une liberté brute, naïve, mais déjà sincère.
Le hasard venait d’ouvrir la porte de son destin.
Les années 2000 seront fondatrices.
Alexandra crée son premier collectif d’artistes, L’Équipe Alexandra Edin, et multiplie les concerts, les collaborations et les rencontres marquantes.
C’est à cette période qu’elle croise Gwenaël Tristan Houdayer, auteur et chanteur.
Leur complicité artistique devient fusionnelle.
Lui, la plume. Elle, le son.
Deux sensibilités unies par le même besoin d’expression dans un monde où la différence dérange.